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« Cela ne sert à rien de se plaindre. Pour que les choses s’améliorent, il faut agir en faisant remonter les problèmes », estime le caporal-chef Florie.

 

À 26 ans, elle participe à sa première session plénière. Après avoir rempli le bulletin de candidature du CFMT elle a eu la chance d’être tirée au sort. « Le président des engagés volontaires de l'armée de Terre (PEVAT) cherchait des volontaires. Comme j’avais envie de porter les voix des soldats de mon régiment, je me suis lancée dans l’aventure », poursuit-elle.

 

En parallèle de sa fonction de secrétaire du chef de corps du 1er régiment de chasseurs d’Afrique (1er RCA), elle commence à s’investir pour améliorer les conditions d’exercice de l’ensemble de la communauté militaire. Être membre de la concertation, c’est s’engager concrètement pour le bien commun en formulant des propositions sur la condition militaire. C’est aussi dialoguer directement avec le CEMAT, même s’il n’est pas obligatoire de prendre la parole devant tout le monde.

 

Comme Florie, qui se fait écho de son régiment, les différents membres du CFMT relaient les préoccupations de tous les soldats de l’armée de Terre quels que soient leur statut, emploi ou affectation.

 

 

« Ce que j’apprécie, ce sont les nombreux échanges que nous avons entre membres ajoute-t-elle, enthousiaste. Peu importe le grade, chacun partage son opinion et s’exprime librement. » Ces discussions contribuent à nourrir les travaux de concertation à tous les niveaux. Les membres du CFMT font partie d’un réseau, tissé à travers les unités et formations d’affectation et sont ancrés dans la réalité quotidienne du terrain.


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